Les fêtes approchent et la plupart des personnes que j’accompagne les voient arriver avec une certaine forme d’appréhension.
Les fêtes représentent, en effet :
plus de tentations : alcool, sucre, grignotages
plus de repas “obligatoires”
plus de fatigue, et l'on cède plus facilement aux grignotages lorsque l’on est fatigué
plus de constipation (ami de la poésie, bonjour) : les déplacements familiaux s’accompagnent souvent d’un transit intestinal déséquilibré et ralenti.
Voici donc mes 5 conseils INDISPENSABLES pour profiter de ces fêtes sans ruiner la perte de poids déjà amorcée :
1 - Positionnez à l’avance vos rendez-vous de suivi GLOBALE MINCEUR avant, durant et après la période.
Durant les fêtes, il est particulièrement important de vous sentir soutenu(e).
Les rendez-vous de suivi sont une façon de se mettre dans une forme d’auto-contrainte, d’auto-discipline, de garder le cap. Je vous pèse, je vous masse, je vous motive et je vous brieffe sur les écueils à éviter.
Par exemple :
OK pour les toasts au foie gras, mais on garde les truffes au chocolat (UNE truffe ! ) seulement pour accompagner le café du midi
OK pour vous lâcher sur le chapon mais on évite de se resservir de la bûche
OK pour une demi-coupette de champagne, mais pas on fait l’impasse sur le vin à table
etc...
Ainsi, je vous recommande de prévoir un RDV de coaching-digipuncture :
- la semaine avant Noël,
- entre Noël et le 1er de l’an
- la 1ère ou deuxième semaine de janvier.
Nous travaillerons notamment sur les émonctoires, la tonification du foie et sur les points de soutien anti-fringales.
2 - Si vous avez la possibilité de poursuivre votre jeûne du soir, vous pouvez vous faire plaisir durant vos 8 heures de phase alimentaire.
Souvent, les personnes que j’accompagne me demandent quel type d’aliment privilégier au restaurant, ou lors d’une invitation ou quelles quantités sont “autorisées” ?
Ma réponse est toujours la même, et elle peut surprendre : “on s’en fiche un peu”.
Je m’explique. Aujourd’hui, on sait que c’est l’intermittence qui fait perdre du poids, davantage que la restriction alimentaire.
Il y a peu de temps, des expériences ont été conduites sur des souris par le Dr Hoon-Ki Sung, professeur adjoint en médecine de laboratoire et en pathobiologie à l'Université de Toronto. Son équipe a observé durant 16 semaines 2 groupes de souris :
un groupe témoin de souris ayant une alimentation non restreinte en horaire ou en quantité
un groupe de souris ayant accès à la même quantité de nourriture que le groupe témoin, mais selon un rythme d’alimentation intermittent : 2 jours d’alimentation / 1 jour de jeûne.
Au bout de 4 mois, les souris du groupe qui avait jeûné 1 jour sur 3 avaient perdu du poids par rapport au groupe témoin et ce, alors que les 2 groupes avaient mangé strictement la même quantité de nourriture. Et surtout, indépendamment de perte de poids, la quantité de graisse blanche des souris du groupe jeûneur s’était réduite et la quantité de graisse brune permettant le réchauffement du corps et apportant l’énergie métabolique était plus importante. Les souris ayant jeûné 1 jour sur 3 étaient globalement en meilleure santé que les souris qui s’étaient alimentées en continu.
On peut donc penser qu’indépendamment de la quantité de nourriture absorbée, tant que l’on maintient l’intermittence du jeûne, on maintient son poids, voire on le diminue.
Ainsi, je vous invite à ne pas vous prendre trop la tête sur ce que vous mangez durant ses fêtes (bien sûr en limitant prioritairement le sucre), mais SURTOUT, à garder votre rythme d’intermittence 16h-8h autant que possible.
3 - Si vous savez que vous ne pourrez pas jeûner le soir, jeûnez au moins le matin.
Comme je l’explique en accompagnement, si l’on veut perdre du poids, le plus efficace est le jeûne intermittent calé sur la suppression du repas du soir.
Lorsque l’on jeûne le matin, la perte de poids est beaucoup, beaucoup plus lente. Le jeûne du matin est à privilégier durant la phase de stabilisation.
MAIS, lorsque l’on ne peut pas, exceptionnellement, jeûner le soir, jeûner le matin permet de ne pas perdre le fil de son amincissement.
Ainsi, cela pourrait donner le calendrier suivant :
Jusqu’au 23 Décembre au soir, jeûnez le soir comme d’habitude
Le 24, jour du réveillon, faites l’impasse sur le petit déjeuner et essayez de déjeuner le plus tard possible.
Le 25, idéalement, jeûnez le soir.
Les jours suivants, privilégiez le jeûne du soir, mais rabattez-vous sur le jeûne du matin, lorsque celui du soir n’est pas compatible avec la vie de famille et les moments de convivialité.
4 - Soupes et bouillons : mes amis !
Les fêtes, c’est un moment de vacances, de partage et de famille. En dehors des repas de réveillons et du repas de Noël, il y a aussi tous les repas de famille (midi ou soir) durant cette période. Et c’est compliqué de se priver de TOUS les dîners avec des proches que l’on voit rarement ou avec ses enfants dont on a envie de profiter durant cette période de vacances.
Voici donc mon conseil :
Si vous souhaitez pouvoir participer à quelques dîners en famille, et si vous n’avez pas la possibilité de jeûner votre petit-déjeuner, je vous recommande de vous faire des soupes et des bouillons.
Cela vous permettra de vous mettre à table avec vos proches, de manger vous aussi quelque chose, mais sans pour autant compromettre vos efforts de perte de poids.
5 - L’arme fatale pour gérer le regard et les commentaires de ses proches durant les fêtes : le mensonge
Ah, le regard des autres durant les fêtes…!
“T’as maigri, t’es malade ?”, “Mais tu manges rien !”, “ Fais-toi plaisir, c’est Noël !”, “Ressers-toi, c’est pas bon ?”, “Oh, ça va, c’est pas parce que tu reprends de la bûche que tu vas grossir”, “Attention, ne maigris pas trop”, “Sauter un repas, mais tu es folle, c’est très mauvais pour la santé !”, “tu peux pas mettre ton régime entre parenthèses au moins pendant les vacances ?”. Etc, etc.
Et la palme d’or (véridique) de l’indélicatesse, rapportée par une cliente l’année dernière : “je t’aimais bien avec tes grosses fesses ; là, on te reconnaît plus…”
Je n’ai pas tout mis, mais je parie que vous allez tous/toutes entendre au moins une de ces phrases durant les fêtes.
Les fêtes sont un moment où les relations familiales sont centrales et où donc, il n’est pas rare d’être la cible de réflexions parfois indélicates et souvent blessantes ou démoralisantes de la part de nos proches.
L’entourage est d’ailleurs un sujet systématiquement abordé en coaching minceur.
Il peut se révéler être un sérieux obstacle à l’amincissement. Parfois, ce sont de véritables sabotages que subissent les personnes que j’accompagne.
Alors, j’ai un truc imparable : mentir.
Ce n’est pas bien de mentir, je le sais, mais quand c’est pour la bonne cause, je trouve qu’on a le droit.
Si vous ne savez pas comment assumer votre démarche d’amincissement ou si vous n’avez pas envie de vous justifier sur vos motivations, dites :
que vous avez de mauvaises analyses et que vous devez “faire attention” (à l’alcool, au sucre…).
Ca, c’est l’arme fatale, le parapluie à justifications. C’est 99% de succès garanti. En plus, les gens vont même vous aider : “Je t’ai préparé une petite salade d’oranges, comme tu dois limiter le sucre”, ou encore “je t’ai acheté de l’eau pétillante comme ça tu pourras boire un verre avec nous quand même”.
que vous êtes un peu barbouillée et que vous vous rattraperez demain “la bûche n’est pas passée, je me sens pas super en forme”
Voilà, avec ces 5 conseils, vous devriez être bien armé(e) pour pouvoir profiter des fêtes sans ruiner vos efforts de perte de poids.
Et puis, si malgré tout cela, vous avez repris 1 ou 2 kilos, n’en faites pas une maladie. Il n’y a vraiment rien de grave. Vous les reperdrez dès que vous aurez repris le rythme du jeûne intermittent et de vos séances de digipuncture.
Déjà que ces fêtes 2020 seront particulières, il serait vraiment dommage de ne pas en profiter au maximum.
Qu'en pensez-vous ?
Caroline TARIS